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Date de création : 06.08.2012
Dernière mise à jour :
18.08.2018
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ChefchaouenOuarzazateCette année, la Biennale de Venise invite les participants à privilégier l'essentiel plutôt que le spectaculaire.
À Venise, la 13e Biennale sonne-t-elle la fin des «archi-stars»? S'il sont tous là pour participer à cet événement où chacun se mesure à l'échelle internationale, les grandes stars de l'architecture - Jean Nouvel, Jacques Herzog, Norman Forster, Kazuyo Sejima… - ont choisi de mettre leur ego de côté. En ces temps de crise mondiale, l'heure est grave. Après des années de super-médiatisation de cette discipline qui, à la précédente édition de la Biennale, n'avait pas hésité à flirter dans ses mises en scène spectaculaires avec le design et l'art contemporain, nous voilà revenus à l'essentiel. Aux vraies valeurs de l'architecture. À ses fondements et ses véritables enjeux pour l'avenir.
Cette tendance avait déjà commencé à poindre avec certains protagonistes montrant que l'on peut construire sans détruire l'héritage du passé, que la mutation est mieux que la table rase et que la transformation est une solution nouvelle à la destruction aveugle. Tel avait été le sujet d'un colloque à la Cité de l'architecture à Paris en début d'année. L'architecte tend à s'effacer derrière son bâtiment, tout en lui influant un souffle nouveau.
Célèbre pour sa rénovation du Neues Museum à Berlin, qui lui a valu le prix Mies Van der Rohe 2011, l'Anglais David Chipperfield apparaît ainsi comme le commissaire idéal de cette Biennale. Taillé dans le roc, cette figure du mouvement classique affronte la complexité avec un discours clair. Dès l'entrée de l'exposition débutant à l'Arsenal, la phrase de Bernard Tschumi, doyen de l'école d'architecture de l'université de Colombia, donne le ton: «L'architecture n'est pas seulement ce qu'elle paraît, mais ce qu'elle est.»
«Il n'est nullement question, précise David Chipperfield, d'aplanir les talents individuels qui font toute la richesse d'une culture architecturale, mais plutôt de les mettre à profit afin d'inventer une histoire commune.» À chacun, celui-ci a demandé de réfléchir ensemble sur le common ground. Traduction littérale: «espace ou territoire commun». Ce thème démocratique est au cœur de l'actualité, avec des espaces partagés par tous, dans la réalité, mais aussi dans les esprits. C'est ce que rappelle la première salle où le visiteur est projeté au milieu d'écrans sonores, portés par l'élan des stades ou des places publiques, lieux où sont nées les dernières révolutions.
L'idée est généreuse d'autant que nous sommes dans une époque où l'individualisme est roi. «Le climat économique actuel est propice à ce genre de réflexion et l'architecture est un territoire idéal», a insisté le commissaire anglais qui a souhaité que cette Biennale renonce à tout sensationnalisme. Le discours ne doit pas se perdre dans la forme. Une exception cependant pour Zaha Hadid: cette autre figure incontournable de la scène anglaise a droit à une salle entière dans l'Arsenal, pour exposer ses formes organiques répétitives qui peuvent lasser…
David Chipperfield est jugé parfois trop académique, voire «rétrograde» par la Française Odile Decq, car il a «introduit dans le parcours une typologie des formes beaucoup trop scolaire». «Il s'agit, souligne l'intéressé, de promouvoir le dialogue entre les générations et les styles afin de faire le lien entre passé et présent.» Le propos insiste sur l'excellence de l'architecture que l'on atteint par la rigueur et le travail, fierté des Anglo-Saxons. On note l'absence des Italiens, mais aussi des Français dans cette démonstration méthodique où la scénographie ne vient que très peu enjoliver le propos.
Dans les 3 000 mètres carrés de l'Arsenal et dans les pavillons nationaux des Giardini, 55 pays, dont plusieurs nouveaux venus comme le Pérou, l'Angola, le Kosovo et le Koweït, ont donc été invités à répondre sur ce qu'est ce «territoire commun». Avec Spontaneous Interventions: Design Actions for The Common Good, les États-Unis représentent une ville du futur conçue avec le maximum de commodités pour ses habitants. Le Japon, qui a reçu le lion d'or pour son pavillon montre, avec Home-for-All, comment, après la catastrophe de Fukushima, on peut offrir une maison pour tous, magnifiques et poétiques petites habitations en bois, sur un nouveau territoire. La Russie prête des iPad aux visiteurs qui doivent scanner des codes-barres sur une coupole pour lire les explications du projet de «cité intelligente», la Skolkovo Innocity, dessinée pour abriter une Silicon Valley russe.
Le pavillon français, confié à Yves Lion, propose une réflexion sur les grands ensembles et leur rôle dans la constitution des villes, à partir d'un territoire de l'Est parisien qui a mobilisé étudiants et enseignants de l'École d'architecture de Marne-la-Vallée. Le thème ne fait pas rêver, mais il reflète l'histoire de notre pays, avec ses banlieues incomprises qui divisent la société française. «Il est temps de briser ce fossé, a insisté la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, de passage à Venise, et de redonner la parole à leurs habitants attachés aux endroits où ils vivent.»
13e Biennale d'architecture de Venise, jusqu'au 25 novembre,www.labiennale.org